Voix de corps, voix de tête.
Aucun repère ne me lie à ces voix. Avec le temps, cette distance avec elles s’amincit et je m’interroge sur ma propre existence.
J’habite mon corps comme elles habitent ce lieu que je crois inconnu. Et pourtant, ces voix brumeuses qui résistent en moi m’appellent à explorer tous les sens de mon être. Cette force qui réside au fond de moi me guide vers ce lien au vivant qui m’entoure.
En accueillant ces voix, mes photographies sont cet intermédiaire à la connexion. De manière intuitive, elles surgissent dans mon espace d’être et de pensée. Je comprends un appel à une introspection pour harmoniser voix de tête et voix de corps.
Ce vocabulaire du geste, dans les photographies, invite le regardeur à être acteur de ce dialogue entre moi et cet être flottant, porteur de conscience et de révélation. C’est une présence fuyante, mais marquante, qui suggère un langage corporel à tous ceux qui rêveraient de s’y connecter.Ces photographies semblent sourdes, comme lointaines. Pourtant elles sont ces voix qui traversent mon corps et mon esprit. Cette surdité de l’image nous incite peut-être à essayer de les comprendre.
Volet un :
17 tableaux.
Pièces uniques dans une édition de 3 (+2EA), 20x25 cm.
Ferrotypes.
Encadrement en caisse américaine en chêne noir mat.
Aucun repère ne me lie à ces voix. Avec le temps, cette distance avec elles s’amincit et je m’interroge sur ma propre existence.
J’habite mon corps comme elles habitent ce lieu que je crois inconnu. Et pourtant, ces voix brumeuses qui résistent en moi m’appellent à explorer tous les sens de mon être. Cette force qui réside au fond de moi me guide vers ce lien au vivant qui m’entoure.
En accueillant ces voix, mes photographies sont cet intermédiaire à la connexion. De manière intuitive, elles surgissent dans mon espace d’être et de pensée. Je comprends un appel à une introspection pour harmoniser voix de tête et voix de corps.
Ce vocabulaire du geste, dans les photographies, invite le regardeur à être acteur de ce dialogue entre moi et cet être flottant, porteur de conscience et de révélation. C’est une présence fuyante, mais marquante, qui suggère un langage corporel à tous ceux qui rêveraient de s’y connecter.Ces photographies semblent sourdes, comme lointaines. Pourtant elles sont ces voix qui traversent mon corps et mon esprit. Cette surdité de l’image nous incite peut-être à essayer de les comprendre.
Volet deux
Résilience.
Installations d'ambrotypes.
Il s’agit ici de questionner la portée des blessures physiques et psychologiques de la vie et leur influences sur notre identité.
L’oeuvre explore aussi, par la mobilité des pièces du portrait lors de sa manipulation, la résilience et l’action toujours possible dans un sens de reconstruction ou de fragilisation.
« Cicatrices » diptyque #1,
Tirage unique sur papier Moab Baryta 305 (+2EA) 50x25 cm
Encadrement sous du verre anti-reflet.